Contes de coeur de Papiguy

Contes de coeur de Papiguy

QUI EST EN DROIT DE L’ÉPOUSER

DIT L’AIME 1  « QUI EST EN DROIT DE  L’ÉPOUSER ?»

 

"Dans un certain village, vivaient quatre braves garçons. Ils étaient tous quatre bons amis. Le premier était de la caste des prêtres, le deuxième de celle des guerriers, le troisième de celle des marchands et le quatrième de celle des artisans.

Ils décidèrent de s'en aller de par le monde pour apprendre un métier. Ils prirent congé de leurs parents et de leurs proches et s'en furent.

 

Le soir, arrivés dans un village, ils demandèrent asile pour la nuit à un sculpteur sur bois. Le matin, quand ils se préparèrent à reprendre la route, le sculpteur leur dit qu'il prendrait volontiers l'un d'eux en apprentissage. L'artisan resta chez lui et les trois autres continuèrent leur route.

 

Ce jour-là, ils demandèrent l'hospitalité pour la nuit à un tisserand. Lui aussi leur dit qu'il prendrait bien l'un d'eux en apprentissage. Et le marchand resta chez lui.

 

Le lendemain, les deux autres compagnons s'en allèrent seuls. Quand ils arrivèrent, le soir, dans un village, ils allèrent passer la nuit chez un orfèvre. Et chez celui-là, ce fut le soldat qui resta en apprentissage.

 

Donc, le fils de prêtre s'en alla tout seul. L'après-midi, il arriva à un ermitage, au milieu des bois, où demeurait un saint homme et il se fit son disciple.

 

Ainsi, les quatre compagnons avaient trouvé chacun un maître et chacun étudia très assidûment son métier.

 

Après douze ans d'études, le prêtre quitta son vénéré professeur et s'en retourna chez lui. Il passa chez l'orfèvre pour retrouver son ami le soldat devenu orfèvre, tous deux allèrent ensuite ensemble chercher leur compagnon  marchand devenu tisserand et enfin tous trois prirent en chemin l'artisan devenu sculpteur sur bois ; et tous quatre, de nouveau réunis, se dirigèrent vers leur village.

 

Mais la nuit les surprit alors qu'ils étaient encore au milieu des bois. Ils s'allongèrent sur l'herbe d'une clairière et décidèrent de monter la garde chacun leur tour.

Le premier veilleur fut l'artisan qui avait été apprenti d'un sculpteur. Il avait sommeil. Pour ne pas s'endormir, il prit une grosse branche et sculpta une jeune fille.

Le deuxième garde, le marchand devenu tisserand, tissa des vêtements à la jeune fille.

Le troisième, le soldat devenu orfèvre, lui fit des colliers, des bracelets, des boucles d'oreilles, des bagues.

Quand vint le tour du prêtre, disciple d'un saint homme, il décida de lui donner la vie. Il récita tout bas, mantra, invocations et formules obscures et la jeune fille ouvrit les yeux. Elle prononça quelques paroles qui réveillèrent les trois autres compères.

 

Les quatre amis se mirent à se disputer, chacun voulait que la jeune fille lui revienne."

 

- Dites-moi, avec qui, de droit, la jeune fille devait rester ?

 

Réponses de quatre jeunes filles 

 

J’ai trouvé vraiment dignes d’intérêt toutes vos réponses car elles prennent le dilemme rencontré chacun avec un angle particulier.  Aussi je vous propose de  reproduire quelques-unes des réponses les plus typiques et vous propose une question à la suite de votre réponse. Je vous invite à méditer cette question et à ressentir ce que cela fait dans votre cœur. Le conteur : papiji

 

 

Qui d’après vous devrait épouser cette fille ? Pourquoi ?

 

 

Cette fille n’appartient à personne. Il faut laisser son cœur parler quand ce sera son moment. Après tout, elle est juste venue … à la vie !!!

C’est celui qui aura la patience d’attendre qu’elle ait pris sa propre décision qui sera le meilleur compagnon en amour et dans la relation avec elle.

 

Vous privilégiez la patience donc comme preuve suffisante d’amour ? Pour vous, épouser veut dire appartenir à l’autre ?

 

 

C’est celui dont la fille tombera amoureuse, car elle a ses propres désirs, sa propre histoire et sa propre âme aussi. Voilà la réponse à cette histoire

Pour vous le sentiment amoureux doit prédominer ? Le désir doit être le moteur du couple ? Etes-vous sûr que cela suffit pour construire une relation à long terme ?

 

C’est le moine car il lui a donné la vie.

Nous pouvons être éternellement reconnaissants envers ceux qui nous ont donné la vie. Mais est-ce suffisant pour vivre ensemble ?

 

 

C’est l’orfèvre qui a façonné et donné des colliers, des bracelets et des boucles d’oreille à la fille qui témoigne des sentiments authentiques  d’un compagnon de vie ou d’un mari, et donc  c’est lui qui mérite d’être son mari.

Les autres ont porté secours à la fille comme créateur, protecteur et donneur de vie. Et tous ces sentiments sont ceux d’un Père, d’un frère et de Dieu lui-même.

De ce fait ils ne conviennent pas pour elle, en tant que tels.

 

 Merçi de votre distinction dans les réponses aux différentes couleurs de l’amour. Vous trouverez  la suite dans l'histoire 2 appelée Vikram et Abol Rani. Mais sans plus attendre je vous propose la réponse d'Abol Rani.

 

- Celui qui lui a donné la vie l’aime comme Dieu est amour.

- Celui qui l'a confectionnée l’aime comme un créateur, comme son père.

- Celui qui lui a donné des vêtements la protège de l’amour d’un frère.

- Celui qui l'a parée de bijoux l’aime pour ce qu’elle est.

Peut être que le meilleur choix, pour la jeune fille, serait d'épouser l'orfèvre ! 

 

 



31/03/2017
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